Ça roule !
Dimanche 11 juillet 2010
Alta – Olderfjord – 121 km – 8h17 - 14 km/h – 54 km/h maxi
La réparation va-t-elle tenir ? C’est l’angoisse de Dominique lorsque nous repartons ce matin.
À la sortie d'Alta, quelle n’est pas notre surprise de passer devant une laiterie. Mais il n’y a pas de doute, cette laiterie est bien en service, elle sent le fromage ! La marque Tine, très présente en Norvège, collecte et transforme encore le lait à cette latitude. C’est à peine croyable.
Nous quittons la ville par une piste cyclable, séparée de la route par un parterre de pensées, ces fleurs que nous plantons chez nous en février...
Après une petite mise en jambes sur du terrain relativement plat (même si rien n’est complètement plat dans ce pays !), nous nous attaquons à un col de 385 m. La réparation tient toujours !
Sur le plateau, notre souffle retrouvé, nous échangeons quelques réflexions sur notre journée de la veille. Dans ce camping, comme dans bien d’autres encore, lieu de rencontre de touristes de nombreux pays, nous rencontrons toujours les mêmes physionomies occidentales et, s’il n’y avait pas la différence des langues, nous pourrions facilement nous sentir chez nous. Nous y trouvons finalement moins de diversité que dans nos villes françaises. Les deux seuls Noirs, sur le camping d’Alta, faisaient le ménage ! Quand verra-t-on des car d'Africains venir effectuer ici des safaris-baleines comme les occidentaux vont au Kenya ou au Zimbabwe observer les éléphants et les girafes ?
Il nous faut toute la journée pour traverser le plateau de Stabbursdalen, Nous sommes impressionnés de rencontrer toujours autant d’habitat, plus ou moins dispersé selon les zones, mais toujours présent. Ce plateau est loin d’être aussi désertique que nous l’imaginions malgré des conditions aussi peu favorables. Seuls arbres, quelques bouleaux malingres, dont certains même n’ont plus de feuilles. Le terrain est couvert d’une végétation très rase, et beaucoup de zones sont marécageuse, la maternité rêvée pour les moustiques !
